Abel et Caïn sont deux frères qui décident de faire une offrande à Dieu.Le premier est berger, c’est pourquoi il lui offre de jeunes agneaux.

Cette offrande est acceptée par Dieu, qui, en retour, le bénit.

Abel est heureux et tout semble lui sourire dans la vie.

Ses troupeaux prospèrent, il est aimé des siens et il a du succès auprès des femmes.

Symboliquement, je crois qu’on peut y voir un premier message :

Pour préparer un avenir radieux, il faut commencer par sacrifier, par renoncer à quelque chose de valeur dans le présent.

C’est exactement ce que fait un investisseur :

Investir c’est épargner, c’est-à-dire renoncer à consommer aujourd’hui pour mieux préparer l’avenir.

Mais renoncer à quelque chose de valeur n’est pas toujours suffisant.

Parfois, il arrive que, sans qu’on comprenne vraiment pourquoi, le sacrifice ne soit pas le bon.

C’est exactement ce qui arrive à Caïn.

Comme son frère, il fait lui aussi un sacrifice à Dieu.

Sauf que plutôt que d’offrir des agneaux, il fait une offrande végétale à Dieu.

Mais Dieu refuse cette offrande.

Ainsi, malgré son sacrifice, le sort semble s’acharner sur le pauvre Caïn à qui rien ne sourit.

Il s’énerve de voir Dieu lui infliger un tel traitement, qu’il trouve incompréhensible et injuste.

Je crois qu’on peut y voir un deuxième message :

Sacrifier une part du présent n’est pas toujours suffisant… Il faut en plus bien choisir dans quoi on investit.

Et lorsque l’on se trompe, on peut être envahi par un profond sentiment d’incompréhension.

Pourquoi Dieu n’a-t-il accepté le sacrifice de Cain ? Pourquoi aurait-il dû renoncer à des agneaux plutôt qu’à une partie de ses récoltes ?

Deux mille ans après, cela reste un mystère, car rien dans le mythe d’Abel et Caïn ne permet de répondre à ces questions.

En Bourse aussi, nous sommes parfois dans une situation similaire.

Il nous est tous arrivé d’investir et d’être déçu par les performances de nos placements.

Et à côté de nous, il y a toujours quelqu’un dont le portefeuille a mieux fonctionné sans qu’on sache vraiment pourquoi.

Face à cette situation, je crois qu’il y a deux manières de réagir.

La première, c’est de voir le succès de l’autre comme une injustice.

C’est ce que fait Caïn, qui se laisse envahir par la jalousie et la rancœur.

Plus le temps passe, et plus la réussite de son frère lui paraît insupportable.

Il se laisse aveugler par une folie vengeresse qui le conduit à tuer son frère.

Lorsque Dieu lui demande pourquoi il a fait ça, il lui répond par une question restée célèbre :

“Suis-je le gardien de mon frère ?”

Après ce meurtre, la terre de Caïn est maudite, plus rien n’y pousse et Caïn est condamné à l’exil.

Symboliquement, je crois qu’on peut y voir une dernière leçon :

Regarder avec jalousie la réussite des autres est la pire manière de gérer ses propres échecs.

Non seulement cela peut nous conduire au pire, mais c’est aussi parfaitement improductif.

Caïn ne peut même plus labourer sa propre terre, signe que la rancœur ne nous mène à rien.

Mais Caïn aurait pu éviter tout ça.

Il aurait pu voir la réussite de son frère non comme une injustice, mais comme un idéal à suivre.

Il existe toujours des gens plus doués et qui réussissent mieux que nous.

Je crois qu’il est toujours plus intéressant de les prendre comme modèle que de les jalouser.

C’est ce que j’essaye de faire chez Héritage Editions et c’est pour cette raison que j’ai décidé de travailler avec Charles Mizrahi.

Mon obsession est de dénicher et de m’entourer des plus grands investisseurs pour mettre leur expérience à votre service.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Charles est vraiment un des investisseurs les plus talentueux de notre époque :

Il a réussi a été élu meilleur market timer et meilleur trader 7 fois de suite par Barron’s.

Il a su anticiper la bulle internet et même la crise des subprimes… Pour le plus grand bonheur de ses clients, qui ont été alertés à temps.

Mais surtout, l’historique de ses performances est impressionnant :

Il a su dénicher des pépites comme Microsoft bien avant qu’elle n’explose aux yeux du grand public.

Nombreuses sont ses recommandations qui ont connu des performances à 3, voire 4 chiffres.

Sa grande spécialité pour atteindre de tels rendements, c’est ce qu’il appelle les “catalyseurs de fortune” :

Ce sont des opportunités bien particulières qui permettent de viser des rendements très supérieurs à la normale.

La dernière opportunité de ce genre repérée par Charles est un investissement dans un géant pharmaceutique.

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