L’ambition colossale de Biden pour les VE et les semi-conducteurs

Mardi soir, Joe Biden a tenu son premier discours sur l’état de l’Union, devant le Congrès.

Au cours de cet événement annuel, les présidents américains viennent traditionnellement présenter le bilan de l’année écoulée et le programme sur l’année en cours.

Le 1er mars, Biden a donc parlé du conflit en Ukraine et des efforts déployés pour étouffer l’économie russe

Mais il ne s’est pas seulement concentré sur la politique étrangère.

Il en a profité pour détailler son plan d’investissement pour le développement des industries technologiques américaines.

Et encore une fois, les montants sont à la hauteur de l’ambition : considérables.

Le “Made in America”, plus important que jamais

Biden s’est concentré sur deux domaines essentiels : les semi-conducteurs et les véhicules électriques (VE).

Comme vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessous, Taïwan et la Corée du Sud fabriquent plus des trois quarts des puces mondiales.

(Sources : TrendForce et CNBC.)

Problème : les pénuries et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont beaucoup pénalisé les entreprises américaines de VE.

Et avec l’aggravation des tensions mondiales, le grand retour du « Made in America » est devenu une priorité absolue pour Joe Biden.

Hors de question de subir le même sort que BMW et Volkswagen : les 2 constructeurs allemands ont dû ralentir la production, car certains de leurs fournisseurs sont situés en Ukraine.

C’est pourquoi Joe Biden a sorti l’artillerie lourde pour favoriser le “Made in America” et sécuriser la chaîne d’approvisionnement de la technologie américaine dans son ensemble.

Le plus gros investissement industriel de l’histoire américaine

En juin 2021, le Sénat a donc adopté le projet de loi, baptisé “US Innovation and Competition Act”. Cette loi prévoit un investissement de 250 milliards de dollars pour :

  • Stimuler la production de puces électroniques aux États-Unis.
  • Aider à développer des technologies comme l’intelligence artificielle et la robotique.
  • Faire progresser l’exploration spatiale.

Le texte a ensuite été légèrement modifié par la Chambre des représentants, le mois dernier. Mais dès que le Congrès aura fini de régler les derniers détails, l’industrie américaine va exploser et les entreprises technologiques vont en profiter.

D’ailleurs, le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, était l’invité officiel de Joe Biden à son discours sur l’état de l’Union.

Son entreprise prévoit d’investir 100 milliards de dollars dans des usines de semi-conducteurs aux États-Unis. C’est le “plus gros investissement industriel de l’histoire américaine”, d’après Joe Biden qui a salué les efforts de Gelsinger.

D’autre part, Ford et General Motors ont annoncé investir respectivement 11 milliards et 7 milliards de dollars, pour développer leur gamme de véhicules électriques.

Mais le financement n’est pas la seule façon dont Joe Biden prévoit de soutenir les VE.

Il veut aussi construire un immense réseau national de 500’000 stations de recharge, sans lesquelles, la révolution électrique ne pourrait pas avoir lieu.

Préparez-vous : la demande de semi-conducteurs et de véhicules électrique va exploser

Les entreprises américaines se préparent à un boom technologique comme nous n’en avons jamais vu auparavant.

Ford a déjà annoncé la création d’une nouvelle division entièrement dédiée aux véhicules électriques, baptisée Ford Model e.

Et d’ici quelques semaines, l’US Innovation and Competition Act devrait se retrouver sur le bureau de Biden, pour une signature finale.

Toutes les planètes sont alignées. Le moment est donc idéal pour investir dans des entreprises de véhicules électriques et de semi-conducteurs.

D’ailleurs, je recommande justement un spécialiste américain des semi-conducteurs dans le numéro du mois de mars de Fortune Stratégique.

Ma recommandation mensuelle pour tirer profit du marché lucratif des semi-conducteurs

L’entreprise que je conseille ce mois-ci, est moins connue que ses concurrents, ce qui en fait une action très abordable avec un excellent potentiel de hausse.

Depuis 12 mois, elle a même dû revoir plusieurs fois à la hausse ses objectifs, tant les résultats publiés étaient systématiquement meilleurs qu’anticipés.

Elle travaille déjà avec General Motors, Ford, VW, Daimler, Stellantis, Toyota et Honda.

Mais le il y a encore mieux : l’entreprise vient d’annoncer qu’elle souhaitait se concentrer sur la croissance de ses bénéfices, qu’elle ambitionne de doubler d’ici 3 ans seulement !

Une excellente nouvelle pour les actionnaires et les investisseurs qui se positionneront rapidement.

Tout est détaillé dans le rapport mensuel de Fortune Stratégique que j’enverrai le 10 mars aux abonnés. Alors si vous voulez le recevoir par email, inscrivez-vous vite avant le 10 mars, en cliquant sur le lien ci-dessous.

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Ian King

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