Cela fait moins de deux semaines que Donald Trump a remporté son deuxième mandat présidentiel… mais son impact sur les marchés est indéniable…
Depuis son élection, les actifs se sont envolés dans tous les domaines.
Les actions Tesla (Nasdaq : TSLA) ont grimpé de 37% au cours de la première semaine, et nous avons également constaté un regain d’intérêt pour les cryptos.
Mais qu’en est-il de la plus grande tendance technologique du marché ?
Comment les investissements dans l’IA se comporteront-ils sous le nouveau régime de Trump ?
Pour cela il faut regarder l’indicateur de demande technologique (Tech Indicator Demand – TDI).
Cet indicateur mesure l’intention des entreprises de dépenser de l’argent dans la technologie.
Plus important encore, il décompose les technologies spécifiques pour lesquelles les entreprises ont dépensé de l’argent aujourd’hui et en dépenseront à l’avenir.
Il s’agit d’un bon indicateur de l’état d’esprit des entreprises à l’égard de la technologie.
Il peut également nous aider à repérer les tendances des flux financiers liés aux technologies émergentes, comme les centres de données ou encore la technologie majeure de ces deux dernières années… l’IA.
De cette façon, nous pouvons investir de manière plus intelligente en observant dans quelles technologies les grandes entreprises déversent leur argent.
Comme les derniers chiffres du TDI viennent d’être publiés, j’ai voulu mettre en lumière quelques subtilités que j’ai trouvé dans les données.
Voyons ce qu’il en est…
Le sentiment général reste positif.
Lorsque j’ai examiné le TDI pour le deuxième trimestre 2024, j’ai constaté qu’il était de 51.6, ce qui suggère que les dépenses dans le secteur technologique des entreprises vont continuer à augmenter.
Toute valeur supérieure à 50 indique des tendances de dépenses plus haussières.
Ce résultat a été soutenu par l’euphorie générale pour la technologie de l’IA (c’est-à-dire les chatbots, les modèles de langage et la reconnaissance faciale). Les chiffres ont montré que les dépenses en matière d’IA étaient presque égales à la demande de services informatiques cloud et de sécurité, de fabrication et de logiciels/technologies de l’information.
Sur la même période, les technologies cloud et la sécurité de l’information ont connu de légères baisses.
Voyons maintenant ce que révèlent les chiffres du troisième trimestre :
La TDI du troisième trimestre 2024 montre une légère augmentation du sentiment technologique, qui passe de 51.6 à 51.9. Ce n’est pas énorme, mais ça reste positif tout de même.
Les niveaux sont encore bien inférieurs au niveau record du quatrième trimestre 2022, stimulé par la sortie de ChatGPT en novembre de cette année-là.
La plus grande surprise n’a pas été la stagnation du sentiment général envers les technologies, mais plutôt l’endroit où les entreprises dépensent leur argent.
Laissez-moi vous montrer…
L’IA est-elle toujours la reine de la technologie ?
Ce qui a fait bondir le sentiment général au deuxième trimestre, c’est l’engouement continu pour l’IA.
Un trimestre plus tard, un changement s’opère.
Après trois trimestres consécutifs de hausse constante, l’engouement pour l’IA a commencé à se calmer légèrement. La partie de l’indicateur consacrée à la technologie de l’IA a perdu 3.6 points, passant de 61.3 à 57.7.
En revanche, la sécurité de l’information a connu une augmentation considérable de 4.3 points et l’infrastructure ainsi que les services d’hébergement cloud ont grimpé de 1.4 point.
Ces chiffres indiquent un changement à court terme dans les priorités en matière de dépenses technologiques.
Cela indique également que les entreprises commencent à réaliser que l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre des projets d’IA à grande échelle n’est pas encore là… d’où ce changement de liquidité, dirigé actuellement vers les solutions cloud.
Pour illustrer cela, regardez les dépenses d’investissement des fournisseurs de cloud comme Microsoft :
Microsoft Corp. (Nasdaq : MSFT) augmente constamment les services d’IA sur sa plateforme cloud Azure.
Les ventes de services d’IA au sein d’Azure ont bondi de 12 points par rapport au trimestre précédent, pour atteindre environ 2,4 milliards de dollars. Cela me fait dire que la construction de centres de données par Microsoft n’est pas le fruit du hasard, mais qu’elle vise plutôt à développer davantage l’infrastructure, ce qui permet à l’entreprise de fournir plus de services cloud pour l’IA.
Un autre exemple est Oracle Corp. (Nasdaq : ORCL) :
Les estimations suggèrent qu’Oracle continuera à augmenter ses dépenses d’investissement parallèlement à ses revenus.
Comme pour Microsoft, la logique est simple : Augmenter son infrastructure cloud pour permettre une augmentation de la technologie IA.
C’est la raison pour laquelle l’infrastructure et les services cloud, ainsi que la sécurité de l’information, suscitent de plus en plus d’intérêt.
L’IA n’est donc pas en train de mourir. Les entreprises technologiques commencent tout juste à réaliser qu’elles ont besoin de beaucoup plus d’infrastructures mises en place avant que l’IA ne puisse réellement décoller.
Imaginez un peu : Vous construisez une ville et l’une des premières choses à faire est d’installer des canalisations d’eau.
Installez-vous seulement suffisamment de conduites d’eau pour répondre aux besoins de la population actuelle, ou en ajoutez-vous plus que nécessaire dans l’intention d’étendre votre ville à l’avenir ?
Les urbanistes avisés vous diront d’opter pour la seconde solution… Mieux vaut se préparer dès maintenant à ce dont vous pourriez avoir besoin à l’avenir que d’être pris au dépourvu.
L’IA n’est peut-être plus en tête des dépenses, mais elle n’est certainement pas morte, loin de là.
En fait, je pense même que c’est le meilleur moment pour investir.
Car une fois que les entreprises auront mis en place l’infrastructure nécessaire, les opportunités en lien avec l’IA se multiplieront à une vitesse exponentielle.
Et si vous n’avez toujours pas investi sur cette tendance, je vous recommande mon action IA n°1.
Mais vous devez investir maintenant car son cours a déjà augmenté de +166% depuis ma recommandation.
A vos futurs profits,
Adam O’Dell
