Les véhicules électriques (VE) sont de plus en plus populaires.

Presque tous les constructeurs automobiles lancent au moins un nouveau modèle électrique cette année.

Ces modèles vont de la berline abordable au SUV de luxe en passant par le pick-up.

En s’adressant à tous les types d’automobilistes, la croissance des VE devrait dépasser la plupart des prévisions.

Mais cette croissance s’accompagne également d’inquiétudes quant à l’approvisionnement en matériaux clés pour les batteries.

Ceux qui font la une des journaux sont le nickel et le cobalt.

Ces matériaux font partie de l’électrode positive d’une batterie.

Mais ce que l’on oublie souvent, ce sont les matériaux qui composent l’électrode négative.

Le graphite constitue 95% de l’électrode négative. Et il y a une pénurie de graphite.

Il est essentiel de remédier à la pénurie de graphite pour maintenir la croissance des VE sur la bonne voie.

La demande de graphite dépassera bientôt l’offre 

Il n’existe pas de meilleure alternative au graphite dans les batteries.

Nous en serons donc tributaires dans un avenir proche.

Le graphite peut être naturel ou synthétique.

Mais le graphite synthétique est à la fois coûteux et nuisible à l’environnement.

Cela signifie que la majeure partie du graphite doit provenir de l’exploitation minière.

Actuellement, la Chine est le plus grand producteur de ce type de graphite, avec 60% de l’offre mondiale.

Les tensions économiques et les problèmes de chaîne d’approvisionnement font que nous ne devrions pas trop compter sur la Chine.

Mais même si nous parvenions à nous entendre avec la Chine et à structurer de meilleures chaînes d’approvisionnement, cela ne suffirait pas.

Nous avons déjà commencé à compter davantage sur le graphite synthétique pour répondre à la demande.

Et d’ici 2023, la demande de graphite commencera à dépasser son offre.

Le FMI prévoit un écart de 85% entre l’offre et la demande d’ici 2050.

La chine n’est pas le seul pays à posséder des gisements de graphite 

La plupart des plans visant à remédier à la pénurie impliquent une augmentation de la production en Chine.

Même si ces plans se concrétisent, ils ne règlent pas la question de la dépendance excessive vis-à-vis de la Chine.

C’est là que des sociétés comme Northern Graphite Corp. (OTC : NGPHF) offrent une solution potentielle.

Elle cherche à introduire l’exploitation du graphite en Amérique du Nord.

Elle a passé la majeure partie de l’année dernière à tester la qualité du graphite au Canada. Et elle finance actuellement des installations minières en Ontario. En plus d’un autre projet de graphite au Québec.

Mais le graphite n’est pas le seul matériau en pénurie pour lequel nous comptons sur la Chine.

Ian King parle d’un autre matériau clé pour les véhicules électriques dans sa publication Fortune Stratégique.

Une entreprise est prête à tirer profit de ce matériau en mettant fin à la domination de la Chine sur celui-ci.

Pour en savoir plus sur Fortune Stratégique, cliquez ici.

À très vite,

Tanguy Leroy