Au début de l’été, j’ai acheté une paire de lunettes intelligentes Ray-Ban Stories.

La monture ressemble à mes Ray-Ban Wayfarers, sauf qu’il y a un objectif de caméra dans le coin de la monture, un ordinateur dans les branches et de minuscules haut-parleurs qui peuvent diffuser de la musique et des podcasts.

Ces lunettes intelligentes ne sont pas destinées à remplacer votre téléphone portable (pour l’instant), mais elles me permettent de passer des appels, d’écouter des podcasts et d’enregistrer des vidéos lorsque je suis à l’extérieur.

Je les trouve très utiles. Je n’ai plus à fouiller dans mes poches pour répondre à un appel. Je peux interagir avec le monde numérique sans avoir à baisser les yeux sur mon téléphone. Cela pourrait même améliorer ma posture.

Ces lunettes intelligentes nous rappellent également qu’à mesure que notre technologie s’améliore, la façon dont nous interagissons avec elle évolue également…

Dans les années 1960, des ordinateurs centraux géants traitaient des données et ont permis à un homme de se poser sur la lune.

Ces machines, qui occupaient une pièce entière et coûtaient des millions de dollars d’aujourd’hui, ont joué un rôle essentiel dans le traitement des chiffres qui ont permis à nos astronautes de rentrer sains et saufs.

Dans les années 1980, la taille et le coût des puces avaient suffisamment diminué pour que chaque foyer américain puisse posséder un ordinateur. Tout à coup, les feuilles de calcul et les projets scolaires étaient un jeu d’enfant.

J’entends encore les cliquetis et les bips du lecteur de disquettes de mon Apple IIc !

Une décennie plus tard, les ordinateurs portables nous ont permis d’emmener nos ordinateurs en déplacement.

Ces premiers ordinateurs portables étaient lourds, lents et coûteux.

Mais ils permettaient aux hommes d’affaires d’emporter leur travail en déplacement et aux étudiants d’étudier dans les cafés.

Puis, à la fin des années 2000, les smartphones sont arrivés.

Et les ordinateurs sont maintenant avec nous à chaque seconde de la journée. Que ce soit pour commander un plat à emporter ou un chauffeur, tout se fait par une simple application.

Ils sont presque devenus une extension de nos formes physiques. Malheureusement, lorsque je laisse mon smartphone à la maison, je me sens perdu.

Nous comptons sur eux pour nous diriger vers l’endroit où nous allons, jouer nos chansons préférées et garder une trace de l’histoire de notre vie grâce à des photos numériques. Selon une enquête du cabinet de recherche Statista, 46% des Américains passent cinq à six heures par jour sur leur téléphone portable.

Un autre 11% y consacre sept heures ou plus.

Et la prochaine évolution dans la façon dont nous interagissons avec le monde numérique est à portée de main…

La vision précoce de Google d’un avenir mains libres

En 2014, j’ai eu le privilège de visiter le siège de Google à New York et d’essayer leurs lunettes intelligentes.

Elles n’étaient pas encore disponibles au public, mais un ami qui travaillait sur le projet m’a amené pour un « essai ».

À l’époque, les lunettes intelligentes étaient un peu lentes et maladroites.

Le matériel était encore un peu trop gros et le système d’exploitation n’entendait pas toujours les commandes vocales, ce qui obligeait à se répéter plusieurs fois.

Dans les rues de New York, les badauds auraient pu penser que vous vous parliez à vous-même en portant un casque de science-fiction. Ce n’était ni pratique ni à la mode.

Mais les choses ont changé en huit ans.

Les puces sont devenues beaucoup plus rapides et les logiciels de reconnaissance vocale « entendent » les commandes avec plus de précision.

Cela signifie qu’une nouvelle façon d’interagir avec nos ordinateurs et notre monde est à portée de main.

Tous les yeux se tournent sur la prochaine ruée vers l’or des grandes technologies

Dans les années 1960, J.C.R. Licklider a écrit un document de recherche intitulé « Man-Computer Symbiosis » (Symbiose Homme-Ordinateur).

C’était un informaticien qui avait une vision d’internet bien avant qu’il n’existe.

Licklider a souligné que les interactions entre les ordinateurs et les utilisateurs se simplifieraient avec le temps.

Comme il l’avait prédit, nous sommes passés des ordinateurs centraux aux ordinateurs de bureau, puis aux ordinateurs portables et aux smartphones.

Et il semble que la prochaine itération d’ordinateurs sera une technologie portable, comme mes lunettes intelligentes.

À l’heure actuelle, Meta Platforms Inc. (Nasdaq : META) ouvre la voie avec ses lunettes intelligentes Ray-Ban Stories.

Le PDG Mark Zuckerberg pense que c’est ainsi que nous interagirons avec le monde numérique. Il a déjà engagé 10 milliards de dollars dans le métavers cette année.

Apple agit rapidement pour mettre un produit compétitif sur le marché. Selon les rumeurs, la société dispose d’une équipe secrète de centaines d’employés travaillant sur des projets de réalité virtuelle (VR) et de réalité augmentée (AR).

Il y a cinq ans, la société a lancé ARKit, une plateforme de réalité augmentée pour les appareils iOS. Elle permet aux développeurs de produire des apps qui interagissent avec le monde en utilisant les caméras et les capteurs de l’appareil.

Comme les appareils sont devenus plus rapides grâce à des puces améliorées et à la 5G, la réalité augmentée devient plus utilisable.

Selon certaines rumeurs, Apple devrait lancer un produit de VR/AR en 2023. Les lunettes intelligentes deviendront alors le prochain grand appareil informatique (comme les premiers iPhones l’ont fait pour le smartphone).

Bien sûr, la prochaine évolution pourrait prendre la forme d’un dispositif implantable, comme le concept du PDG de Tesla, Elon Musk, appelé Neuralink.

Je sais lequel je choisirais, mais je vous pose la question :

Préféreriez-vous porter des lunettes intelligentes… ou vous faire implanter une puce dans le cervelet ?

À très vite,

Ian King

P.S. Le potentiel de l’IA et du métavers est énorme. C’est pourquoi j’ai recommandé une action à mes lecteurs de Fortune Stratégique pour tirer parti de ces tendances de la nouvelle génération. Je vous recommande de consulter ma présentation sur l’effet Nouvelle Génération si vous souhaitez en savoir plus. Il suffit de cliquer ici.