Robots humanoïdes : le futur à 38 milliards arrive !

 

Comme la plupart des Américains, je suis enthousiasmé par les Jeux olympiques.

L’année prochaine, j’espère que mes jeunes filles auront suffisamment de capacité d’attention pour regarder les Jeux d’hiver avec ma femme et moi.

Et j’attends avec impatience les Jeux d’été de 2028, qui reviendront aux États-Unis pour la première fois depuis trois décennies.

Au début du mois, Pékin a accueilli un événement semblable aux Jeux olympiques, le premier du genre.

Les compétitions proposées allaient du football au tri de médicaments. Elles comprenaient également des épreuves d’athlétisme telles que le saut en longueur et la course.

Mais au lieu d’humains alignés sur la ligne de départ, ce sont des robots humanoïdes qui ont pris le départ.

En effet, cet événement était le tout premier World Humanoid Robot Games organisé par la Chine. Et c’était un régal à voir.

Lors du tour préliminaire du 100 mètres, le coup de feu a retenti…

Et en quelques secondes, plusieurs robots se sont élancés.

 

 

Alors il y a tout de même eu quelques ratés… Certains robots sont restés figés, refusant d’avancer, d’autres ont trébuché maladroitement, tandis que quelques-uns ont même perdu des membres en chemin.

Mais Pékin ne plaisante pas. La ville est très sérieuse lorsqu’il s’agit d’investir des milliards pour faire des robots un élément central de son économie, au même titre que les semi-conducteurs et les véhicules électriques.

Et chaque cérémonie de remise des médailles aux Jeux mondiaux de robots humanoïdes rappelait l’ampleur des ambitions de la Chine…

 

La course vers un avenir robotisé

 

Cette année seulement, Pékin a investi 20 milliards de dollars dans la robotique.

Elle prévoit également de créer un fonds de 1000 milliards de yuans (environ 137 milliards de dollars) pour accélérer la production et la recherche dans ce domaine.

La Chine ne veut pas répéter les erreurs qui l’ont conduite à dépendre des semi-conducteurs étrangers. Elle a donc fait de la robotique une priorité nationale au même titre que les puces électroniques et les véhicules électriques.

Et même si ses robots ne sont pas encore très gracieux, la Chine parie gros sur leur caractère indispensable.

Pendant ce temps, ici aux États-Unis, les robots ne participent pas encore à des courses.

Mais ils sont en train de s’imposer.

Promenez-vous dans les couloirs de l’hôpital St. Anthony’s en Floride, et vous verrez deux robots nommés Beaker et Hygeia se faufiler entre les patients.

 

 

Le travail qu’ils accomplissent est banal, mais il est d’une importance vitale. Ils transportent des échantillons de laboratoire et des articles de pharmacie dans tout l’hôpital.

Depuis janvier, Beaker et Hygeia ont permis aux infirmières d’économiser plus de 1 770 km de marche. Cela représente des milliers d’heures de travail qui ont pu être consacrées aux soins directs aux patients plutôt qu’à pousser des chariots.

Et dans les hôpitaux à travers le pays, le robot Moxi de Diligent Robotics apporte une aide similaire.

 

 

Au cours des deux dernières années, Moxi a effectué plus d’un million de livraisons et a permis au personnel d’économiser 600 000 heures de marche.

En d’autres termes, ces machines libèrent les travailleurs qualifiés pour qu’ils puissent se consacrer à des tâches que seuls les humains peuvent accomplir.

Et le secteur de la santé n’est pas le seul à bénéficier de la robotique aux États-Unis.

Dans les cuisines des fast-foods, Flippy de Miso Robotics prépare des lots de frites chez Jack in the Box et White Castle.

 

 

Parallèlement, Chipotle déploie son robot Autocado pour éplucher et trancher les avocats.

 

 

Cela peut sembler une tâche simple, mais c’est l’une des plus chronophages de la chaîne de préparation.

Et, comme Flippy, l’Autocado réduit les coûts de main-d’œuvre tout en assurant la continuité du service pendant les heures de pointe.

En dehors des cuisines, Serve Robotics révolutionne la livraison du dernier kilomètre.

À Los Angeles, ses robots autonomes circulant sur les trottoirs livrent déjà des pizzas Little Caesars directement aux clients.

 

 

La société prévoit plus de 2 000 unités dans les rues américaines d’ici la fin de l’année, avec des expansions en cours à Atlanta, Dallas et Miami.

Et sur les autoroutes de l’ouest du Texas, les semi-remorques sans conducteur de Kodiak Robotics transportent actuellement du sable pour Atlas Energy Solutions.

À la mi-2025, quatre de ces camions avaient déjà enregistré plus de 800 chargements et 1 600 heures de conduite autonome à travers le bassin permien. Ils fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sans conducteur dans la cabine, ne s’arrêtant que de temps en temps pour l’entretien ou le ravitaillement en carburant.

Atlas prévoit de passer à 100 camions dans les années à venir.

Voilà à quoi ressemble la robotique dans le monde réel aujourd’hui. Même si vous les remarquez rarement, ils remodèlent discrètement l’économie.

Et les robots humanoïdes, comme ceux du World Humanoid Robot Games, pourraient bientôt devenir le segment de la robotique qui connaît la plus forte croissance.

L’année dernière, Goldman Sachs a prédit que les robots humanoïdes pourraient représenter une valeur colossale de 38 milliards de dollars d’ici 2035.

 

 

Morgan Stanley Research estime quant à lui que le nombre de robots humanoïdes devrait atteindre près d’un milliard d’ici 2050.

Si l’on inclut la chaîne d’approvisionnement associée, ainsi que les réseaux de maintenance et de réparation, cela pourrait représenter un marché de 5 000 milliards de dollars au cours du prochain quart de siècle.

C’est deux fois la taille de l’industrie automobile.

Mais il pourrait s’agir d’une estimation prudente. Après tout, Elon Musk a déclaré publiquement qu’il y aurait au moins 10 milliards de robots humanoïdes en 2040, chacun coûtant entre 20 000 et 25 000 dollars.

Mais comment les entreprises américaines de robotique peuvent-elles aujourd’hui rivaliser avec les subventions massives accordées par Pékin ?

Après tout, le gouvernement fédéral n’est pas susceptible de signer un chèque de 100 milliards de dollars pour aider à construire une flotte de robots. D’autant plus que l’amélioration des infrastructures du pays est bien plus importante pour l’avenir des États-Unis.

C’est là que l’ingéniosité américaine entre en jeu.

Nvidia est devenu le fabricant d’outils du monde de la robotique. Ses puces et ses logiciels équipent tout, des robots d’entrepôt aux coursiers hospitaliers.

Aujourd’hui, plus de deux millions de développeurs utilisent la plateforme robotique de Nvidia pour concevoir, tester et former des robots avant même qu’ils n’arrivent dans les usines.

Et la société vient de lancer Jetson Thor, un nouveau type de puce spécialement conçue pour les robots humanoïdes. Elle permet aux robots de traiter la vision, les mouvements et la prise de décision en temps réel.

Pour les start-ups américaines qui ne reçoivent pas un centime de subvention, Jetson Thor, c’est comme si on leur donnait les clés d’un superordinateur qui tient dans la paume de la main.

Il y a aussi le framework open source ROS2.

Ce logiciel permet aux robots de différentes entreprises de partager leurs informations et de coordonner leurs tâches.

Imaginez un entrepôt où, si un robot tombe en panne, les autres se réorganisent automatiquement pour prendre le relais. C’est la flexibilité et la résilience qu’offre ROS2, et tout le monde peut l’utiliser gratuitement.

 

Mon avis

 

Je me souviens de l’époque où les téléphones portables avaient la taille d’une brique, où les ordinateurs étaient encombrants et peu fiables, et où la connexion par modem était considérée comme une technologie de pointe.

De nos jours, la technologie évolue à la vitesse de la lumière.

Et d’ici une dizaine d’années, les robots humanoïdes pourraient remplir les rayons, préparer les repas et conduire des camions de manière si fluide qu’ils ne feront plus la une des journaux.

C’est pourquoi j’ai rédigé deux rapports spéciaux dans lesquels je présente les meilleurs investissements selon moi pour tirer profit de la mégatendance de la robotique à venir.

 

 

J’accède aux rapports spéciaux sur la robotique

 

Et j’attends avec impatience le robot capable de plier le linge et de vider le lave-vaisselle.

Avant même que nous nous en rendions compte, les robots feront partie intégrante de l’économie, aussi naturellement que les smartphones aujourd’hui.

À très vite, 

Ian King

2 réponses

  1. Bonjour, vos idées de robots pourquoi pas…Mais les être humains dans tout ça on les mais à la poubelles, il faudrait faire des embauches, il y a assez de personnes sur la terre.

    1. Bonjour,
      Merci pour votre commentaire et pour avoir partagé vos préoccupations.
      Vous avez raison, l’émergence des robots et de l’automatisation soulève de nombreuses questions sur l’avenir du travail humain. D’autant plus que l’analyse de Morgan Stanley indique qu’environ 75 % des professions et 40 % des employés aux États-Unis présentent un certain degré d’« humanoïdabilité ».

      Mais si l’introduction des robots et de l’automatisation, tout comme l’émergence d’Internet à son époque, peut sembler menaçante pour l’emploi à première vue, elle a toutefois le potentiel de créer de nombreux nouveaux emplois plus qualifiés et diversifiés.

      Elle pourra également augmenter la productivité et la demande : les robots, en automatisant des tâches répétitives, permettent aux entreprises d’être plus efficaces, de réduire les coûts et d’innover. Cette productivité accrue peut stimuler la croissance économique, créant une demande pour de nouveaux produits et services, et donc de nouveaux emplois. Internet a suivi ce modèle : en facilitant l’e-commerce, par exemple, il a créé des millions d’emplois dans la logistique, le marketing digital et le service client.

      Amicalement,
      L’équipe des Éditions Héritage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

La Lettre Héritage Éditions​

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter financière Héritage Éditions !

Vous recevrez en cadeau le dossier « 3 actions à gros dividendes à avoir dans son portefeuille »

Téléchargez le dossier gratuit

Téléchargez le dossier