Bonne nouvelle, les taux baissent !

 

La baisse des taux d’intérêt de mercredi dernier a surpris le marché. Et c’était précisément le but recherché.

La Réserve fédérale américaine exerce un pouvoir considérable sur l’économie américaine. 

En fixant les taux de référence, elle dicte les conditions des prêts interbancaires et, par conséquent, les coûts d’emprunt pour pratiquement toutes les entreprises et tous les ménages américains.

Mais en dehors de la hausse ou de la baisse de ces taux, la Fed a très peu de moyens significatifs d’interagir avec l’ensemble de l’économie (à l’exception, bien sûr, des mesures d’urgence).

C’est pourquoi le contrôle des taux devient l’un des outils les plus puissants de la Fed.

L’un des objectifs de Powell – le Président de la Fed – a toujours été de maintenir le marché dans l’incertitude. 

Car cela offre à la Fed un certain contrôle sur l’économie mondiale.

C’est pourquoi il a attendu plus longtemps que nécessaire pour entamer son cycle de réduction. 

Powell a résisté aux critiques et aux doutes en attendant son heure. 

Le marché s’accordait de plus en plus à dire que la Fed avait trop attendu pour baisser ses taux.

M.Powell était même accusé d’être « en retard » et de risquer un krach.

Puis, mercredi dernier, il a procédé à une baisse des taux deux fois plus importante que celle attendue par de nombreux investisseurs.

En restant patient, M. Powell a laissé l’économie parler d’elle-même – en montrant un affaiblissement de l’inflation et des chiffres de l’emploi solides – avant de procéder à une baisse substantielle.

Mais comme l’a déclaré publiquement Dan Ivascyn, directeur des investissements de PIMCO, une grande société de gestion d’actifs internationale : Nous ne devrions pas trop nous attarder sur l’ampleur exacte de la baisse des taux de ce mois-ci. 50 points de base ou 25 points de base, ce n’est pas ça qui importe…« 

 

Lire entre les lignes de l’annonce de Powell

 

La nouvelle la plus importante de cette semaine est que la Fed et les marchés semblent s’accorder sur le fait que, pour l’instant du moins, l’économie et le marché du travail sont dans une position assez solide.

Ni l’une ni l’autre ne sont particulièrement fragiles ou tendues vers un extrême insoutenable, ce qui nous place dans une sorte de zone « Boucles d’or » pour la croissance future. (NDLR : la zone Boucles d’or est une zone idéale en économie, elle témoigne d’une croissance économique modérée et d’une faible inflation).

En résumé : L’économie est en croissance. L’emploi se porte bien. Il semble que le cycle de réduction des taux soit en marche. 

Cela créera une fenêtre d’opportunité pour les investisseurs qui devrait durer au moins jusqu’à l’année prochaine.

Et la meilleure façon de profiter de ce type de cycle est de miser sur les petites capitalisations.

C’est ce que montre l’ETF Small-Cap Value de Vanguard (NYSE : VBR), en hausse de plus de 10% depuis le 10 juillet, la veille du jour où la baisse de l’inflation a été confirmée par les nouvelles données de l’indice des prix à la consommation (IPC). 

Au cours de la même période, le Vanguard’s Large-Cap Growth Index ETF (NYSE : VUG) a baissé de près de 3%.

Voici un graphique qui montre les valorisations relatives des grandes capitalisations de croissance par rapport aux petites capitalisations de valeur depuis le début des années 90 :

 

 

En juillet 2024, la croissance des grandes capitalisations par rapport aux petites capitalisations était surévaluée, à un degré que nous n’avons vu qu’une seule fois dans l’histoire : au plus fort du boom des dotcoms. (NDLR : les actions internet)

J’en suis convaincu : Cette situation va s’inverser

Les petites capitalisations surclasseront les grandes capitalisations de manière significative au cours de ce cycle de baisse des taux d’intérêt.

Nous allons voir des petites entreprises devenir de véritables mastodontes en bourse…

Et les premiers investisseurs vont avoir l’opportunité de réaliser des gains hors normes.

Ça a même déjà commencé avec cette entreprise peu connue… pourtant appelée à devenir le nouveau Google.

Aujourd’hui est donc un moment optimal pour investir dans les actions à petite capitalisation.

A vos futurs profits, 

Adam O’Dell

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