Rien ne peut échapper à la tokenisation

 

Il y a quelques années, je me suis connecté à mon compte Facebook pour la première fois depuis quelques mois.

J’ai été l’un des premiers utilisateurs de Facebook, que j’ai rejoint peu après son ouverture au public en 2006. Au fil des ans, c’est devenu un moyen de rester en contact avec des amis du monde entier.

Mais une chose étrange s’est produite ce matin. Mon compte n’existait plus. 

Et il n’y avait aucun moyen de réinitialiser mon mot de passe.

Cela signifiait que 15 années de photos, d’événements marquants, d’enregistrements, de connexions et de pensées avaient disparu ! 

J’ai contacté Facebook, mais je n’ai eu aucun recours possible. 

Apparemment, ils m’avaient envoyé un e-mail il y a quelques mois pour vérifier mon compte parce que quelqu’un se faisait passer pour moi.

Comme je n’ai pas répondu dans les temps, ils ont supprimé mon compte comme si j’étais l’usurpateur !

Cela m’a fait prendre conscience (et j’ai déjà averti mes lecteurs de ce danger) que les données que nous publions en ligne ne nous appartiennent pas vraiment.

Une fois que vous envoyez quelque chose dans le cyberespace, il est désormais sous le contrôle de Google, Facebook, Apple, Pinterest, Snapchat, etc.

En bref, des sociétés géantes qui se font des milliards de dollars en exploitant et revendant vos données.

C’est la raison pour laquelle le prochain événement majeur dans le domaine des crypto-monnaies est si important : il nous permettra de récupérer nos données privées.

 

Posséder un actif numérique unique

 

Read Write Own est le titre du dernier livre du célèbre investisseur en capital-risque Chris Dixon.

Il y parle des « trois actes » d’internet :

  • Dans le premier acte, l’« ère de la lecture » (vers 1990-2005), les premiers réseaux d’internet ont démocratisé l’information. N’importe qui pouvait taper quelques mots dans un navigateur web et se documenter sur presque tous les sujets grâce aux sites web.
  • Au cours du deuxième acte, l’« ère de la lecture et de l’écriture » (environ 2006-2020), les réseaux d’entreprise ont démocratisé l’édition. N’importe qui pouvait écrire et publier à l’intention d’un large public par le biais de messages sur les réseaux sociaux et d’autres services.
  • Aujourd’hui, un nouveau type d’architecture permet le troisième acte d’internet. Cette architecture représente une synthèse naturelle des deux types précédents et démocratise la propriété. À l’aube de l’ère de la « lecture-écriture-propriété », n’importe qui peut devenir partie prenante d’un réseau et acquérir un pouvoir et un avantage économique dont seul un petit nombre d’entreprises affiliées, comme les actionnaires et les employés, jouissaient jusqu’à présent.

Les gens peuvent lire et écrire sur internet, mais ils peuvent aussi désormais posséder un actif numérique.

Qu’est-ce qui est à l’origine de ce mouvement ? La blockchain. Certains l’appellent crypto (l’actif numérique natif de la blockchain qui les fait fonctionner), tandis que d’autres l’appellent web3.

En fin de compte, il s’agit d’un moyen de créer un actif numérique unique qui n’est ni contrôlé ni détenu par un gouvernement ou une entreprise. De la même manière que Satoshi a créé le bitcoin en tant que monnaie électronique peer-to-peer.

Toutes nos données numériques – notre “moi numérique” – peuvent être tokenisées et stockées de la même manière que les crypto-monnaies.

Le principal avantage est que les réseaux sociaux seront construits pour permettre aux utilisateurs d’opter pour le transfert de leurs données vers un autre réseau.

Dans ce monde, Facebook n’hébergera plus vos données et vous pourrez facilement les transférer vers un autre réseau social si vous n’aimez pas la façon dont Facebook gère les choses.

Et une fois que votre “moi numérique” sera tokenisé, il ne faudra pas attendre longtemps pour que toutes vos finances le soient également.

 

Lisez, écrivez, et maintenant possédez !

 

Nous pouvons maintenant tokeniser n’importe quoi. Nous nous dirigeons vers un monde où 867 000 milliards de dollars d’instruments financiers peuvent être transformés en tokens et échangés librement dans le monde entier, 24 heures sur 24, 365 jours par an.

Et cela commence déjà à se produire.

Larry Fink, PDG de BlackRock, pense qu’il s’agit de « la prochaine génération de marchés ».

Il a déclaré que « les ETF [crypto] sont la première étape de la révolution technologique des marchés financiers » et que « la deuxième étape sera la tokenisation de tous les actifs financiers ».

JP Morgan s’est associé au géant du capital-investissement Apollo Global et teste déjà la tokenisation avec Project Guardian.

La construction et la gestion de portefeuilles pour les investisseurs individuels est une activité de 5500 milliards de dollars qui permet à des millions d’investisseurs d’atteindre leurs objectifs financiers.

Mais l’infrastructure et les processus existants du système financier font qu’il est difficile pour les sociétés de gestion de patrimoine de négocier des produits financiers de manière sûre et efficace et de développer leurs activités.

L’objectif de Project Guardian est de développer des moyens sûrs et efficaces d’intégrer les actifs numériques dans le système financier traditionnel, en rendant les échanges faciles et accessibles grâce à l’infrastructure de la blockchain.

Même Goldman Sachs prévoit de lancer trois projets de tokenisation d’ici la fin de l’année.

Cela fait partie de la stratégie de la banque visant à tirer parti de l’intérêt croissant pour les actifs numériques et la tokenisation.

Et c’est logique. Goldman Sachs ne veut pas rester à la traîne alors que ses rivaux proposent déjà des produits tokenisés.

Pour le moment il s’agit d’obligations d’État et de quelques autres instruments financiers.

Et les deux principaux fonds dans cet espace aujourd’hui sont exploités par deux des plus grands gestionnaires d’actifs au monde.

BUIDL, avec 26% des parts de marché, appartient à BlackRock et FOBXX, avec 22% des parts de marché, appartient à Franklin Templeton.

 



La capitalisation boursière des bons du Trésor sur la blockchain a bondi de 150 % en 2024, passant de 767,93 millions de dollars au début de l’année à 1,92 milliard de dollars aujourd’hui.

Je me suis demandé qui était aux commandes d’un tel transfert d’actifs…

Et après des mois de recherche, je me suis rendu compte qu’une seule société (vous la connaissez forcément) était au cœur de tout ça.

Elle a mis en place un véritable “plan” pour prendre le contrôle du monde de la crypto…

Et la bonne nouvelle pour nous, c’est que cette opération de très grande envergure va propulser une petite crypto sur le devant de la scène.

Mes recherches montrent même qu’elle pourrait voir son cours être multiplié par 10 dans les prochains mois…

Je vous explique pourquoi ici :

A très vite,

Ian King

 

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